Et si on papotait lecture ?

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Ce mois-ci, j’ai envie de vous parler d’une de mes récentes découvertes : Rouge est l’océan, de Cat Hellisen, paru chez La Martinière. 🙂
Petite mise au point sur le résumé :

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À Pelimburg, au bord de l’océan, le pouvoir est détenu par ceux qui maîtrisent la magie, les Lamias. Les autres, les Hobs, doivent se contenter des bas fonds.
Quand Ilven, sa meilleure amie, se jette du haut d’une falaise pour échapper à un mariage arrangé, Felicita, elle aussi promise à un homme qu’elle n’aime pas, renonce à ses privilèges et quitte sa prison dorée en faisant croire à sa mort.
La voici seule dans la vieille ville, parmi les Hobs, obligée de cacher son identité. Mais suffit-il de quitter sa famille, de rejeter les siens pour être une personne neuve ? Peut-on effacer en quelques jours les habitudes et les sentiments appris pendant l’enfance ?
Le vent de la révolte souffle sur la ville. Malédictions, manipulations, désir, sacrifices, trahisons… C’est au cœur de la tourmente que Félicia devra trouver sa voie. Elle qui n’est plus tout à fait Lamia, et ne sera jamais tout à fait Hob…

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Ce livre, je l’ai en vérité déniché sur une brocante (l’une de seule à avoir eu lieu cette année !). Et malgré son aspect qui m’a laissé craindre un roman un peu trop jeunesse pour mes envies du moment, plusieurs éléments dans la quatrième de couverture m’ont convaincue de l’acheter. 📖

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J’étais intriguée, l’affaire était conclue…
Mais ai-je été conquise ? Eh bien, en bonne partie, oui !
Après lecture, il s’est avéré que l’histoire était en effet à classer jeunesse. Elle aurait également mérité davantage d’approfondissement sur quelques points. Cependant, et c’est sur quoi je veux concentrer mon avis, elle sort aussi des sentiers battus ; une chose que, vous le devinerez, j’ai beaucoup appréciée. 😁

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Je m’explique.

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Tout d’abord, il y a Félicia.
Comme dans beaucoup d’œuvres adolescentes, cette héroïne vit et traverse une crise identitaire. Toutefois, elle se pose des questions vraiment très intéressantes. Loin d’être autocentrée, elle s’interroge sur le monde qui l’entoure, sur qui elle aurait été si elle était née dans une autre famille, sur l’impact qu’elle pourrait avoir… 🤔
Elle pense en outre souvent à ce qu’elle a abandonné derrière elle sans pour autant être d’un avis tranché, évoluant ainsi dans un parfait mélange de regrets et de détermination. Capable de se laisser porter comme d’agir, sa naïveté première s’efface vite, et elle arrive à se remettre en question.
Voyager en sa compagnie a été plaisant. 😊

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Ensuite, comment ne pas citer Pélimburg ?
La ville dans laquelle le récit prend place s’avère aussi intéressante qu’intrigante. Si j’ai par instants été frustrée de ne pas recevoir plus d’informations sur les Lamias, les Hobs, les hybrides, l’origine de la magie, et surtout sur cette fameuse histoire de mer rouge et de sorcière, je dois avouer que tous les événements d’un univers complexe sont réunis. Et avec le conflit politique qui s’installe au fil des pages, ce roman possède en vérité toutes les clefs pour donner aux plus jeunes (et moins jeunes) l’envie de s’aventurer dans des intrigues avec des mondes toujours plus construits et détaillés ! 🥰
Un très bon point, à mes yeux.

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Enfin, il y a les relations entre les personnages.
Celles-ci, loin d’être clichées, sont réfléchies et pensées avec soin. Chaque protagoniste qui entre en jeu a ses aspirations, ses peurs, un but… si bien que la plus petite interaction offre de la profondeur à l’histoire. 😉
Et que dire des passages « romance » ? Je les ai adorés. Adieu le côté fleur bleue de la chose et bonjour les manipulations, les cachotteries et les coups de poignard ! Un cocktail explosif qui fonctionne à merveille. 😍

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En bref, et pour ne pas m’éterniser, si les romans jeunesse ne vous rebutent pas, je vous invite à foncer sur celui-ci.
Rouge est l’océan est un livre qui a su me surprendre. 👍

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