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Category: Actualité

Septembre 2024 : le bilan

Septembre 2024 : le bilan

Avancées et objectifs

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Bonjour,

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J’espère que vous allez bien ?

Comme chaque mois, je vous écris un bilan mensuel afin de vous tenir informé des dernières nouvelles.

Installez-vous confortablement, prenez une boisson chaude… et c’est parti !

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🔷 Les dernières nouvelles 🔷

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Septembre fut un mois productif…

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🔷 Le Pacte de l’Ange a bien progressé.
L’avant-avant-dernière partie du tome 2 est enfin terminée, la partie juste avant celle-là (du même point de vue que la prochaine, soit l’avant-dernière) a été relue et retravaillée, et j’ai déjà entamé l’écriture de cette fameuse avant-dernière partie.

🔷Cœur d’oiseau, ma nouvelle-cadeau aux abonné(e)s de la newsletter, est prête à arriver, chapitre par chapitre (huit en tout) dans la boîte mail de ces mêmes abonné(e)s (il est encore tant de t’inscrire si tu n’en fais pas partie).
Pour rappel, la date à laquelle sera envoyé le premier chapitre est le 11 octobre !

🔷La dernière des Sylphes, une nouvelle à paraître ce mois-ci sur mon site et les plateformes de lecture, une nouvelle dont le contenu a été pensé par rapport à vos choix, est entièrement rédigée et n’attend plus que d’être corrigée.

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Avez-vous d’ailleurs hâte de découvrir La dernière des Sylphes ?

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🔷 Les objectifs du mois 🔷

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Ce mois-ci, j’aimerais :

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🔷 Écrire l’avant-dernière partie du tome 2 de Le Pacte de l’Ange dans son intégralité.

🔷 Revoir mon organisation pour l’hiver afin de rester opérationnelle malgré le manque de luminosité qui s’installe et la déprime hivernale, à laquelle je suis sujette.

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Et vous ?

Des plans pour ce mois d’Halloween ?

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Voilà, voilà ^^

Merci de m’avoir lue.

Belle journée !

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Mes difficultés d’autrice

Mes difficultés d’autrice

Ce qui me met en peine (et ce n’est pas grave)

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Et si, pour une fois, on parlait un peu de ce qu’on a plutôt l’habitude de cacher ?

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Parce que j’aime montrer les coulisses de mon métier…

Parce que j’ai envie d’être la plus transparente possible avec vous…

Parce que les réseaux sociaux nous poussent à ne montrer que le côté instagrammable des choses…

Parce que c’est une réalité et qu’il n’y a pas à en avoir honte…

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Voici dans cet article les difficultés que je rencontre en tant qu’autrice, du premier jet à la vente de mes livres.

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🔷 Écrire certaines scènes 🔷

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Plus précisément : les scènes d’action, celles où beaucoup de personnes interviennent et les passages plus descriptifs…

Chaque auteur/autrice à ses forces comme ses faiblesses – nous avons tous notre unicité ^^… Et puisqu’on est à pour évoquer les faiblesses, les miennes sont clairement celles que je viens de vous citer.

Ça ne veut par chance pas dire que je n’y arrive pas, mais bien que ces points me demandent plus de temps et de travail, voire retravail.

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🔷Faire une fin assez développée 🔷

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Je vous avoue tout : je n’y parviens jamais du premier coup ! Les derniers mots d’une histoire me demandent toujours un deuxième jet.

Parce que je suis trop pressée de mettre le point final ? Parce que j’ai « peur » d’étirer et fais l’inverse sans le vouloir ? Parce que j’ai besoin de coucher la fin dans les grandes lignes pour réussir à la développer ? Parce que l’idée de cette fin me rend fébrile après avoir investi autant de temps sur un projet ?

Je n’en suis pas sûre moi-même !

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🔷Les doutes et le manque de confiance en moi 🔷

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On arrive à ma bête noire…

Si les doutes sont normaux, s’ils font partie du processus créatif, qu’aucun(e) auteur/autrice n’y échappe, et si l’écriture est un métier où la remise en question est perpétuelle, je mentirai pourtant en affirmant que je ne me laisse pas handicaper par tout ça. Eh oui…

Au quotidien, je suis une personne très anxieuse, pleine de craintes et d’angoisses. Je travaille là-dessus, je vous rassure mais, comme pour tout… il y a des hauts et des bas. Et parfois, une petite hésitation sur une histoire, un paragraphe que je trouve moins bon à la relecture, une incohérence dans le premier jet, un coup de mou, un retard minime même si non impactant, etc. peut me figer et m’empêcher de mettre la main à la pâte un jour ou plus. Je deviens incapable de me raisonner : j’éprouve le sentiment que ce que je fais est nul, que personne ne voudra me lire ou n’aimera mes livres, que tout est vain…

Croyez-moi, je déteste être en comme ça ! Ma seule hâte est alors que ça passe.

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🔷Le perfectionnisme 🔷

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Vous avez déjà entendu le conseil qui dit de produire son premier jet d’une traite, sans le retoucher ? Que tout le travail d’amélioration s’effectue après ?

Impossible de l’appliquer ! Échec critique…

Pas moyen de continuer à avancer si je ne suis pas un minimum satisfaite de ce que j’ai rédigé avant (vous noterez la corrélation à établir avec le point juste au-dessus ^^).

Résultat : je reviens beaucoup en arrière et perds un temps énorme à penser et reformuler mes phrases. Je m’épuise deux fois plus que la « normale » sur cette étape.

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🔷La pression que je m’impose 🔷

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Sans doute mon plus gros frein.

En tant qu’autoéditée, les seules deadlines que je m’impose sont les miennes. Si je ne remplis pas un objectif à temps, personne n’en est réellement impacté, d’autant que je n’annonce aucune sortie avant d’être à mille pour cent certaine que tout soit prêt pour celle-ci.

Pourtant, une culpabilité intense m’envahit si je ne tiens pas au jour le jour le planning dont j’ai décidé… J’ai beau tenter de rationaliser la chose, puisque l’écriture est ma voie et que je rêve d’arriver à en vivre, je ressens chaque retard – imaginaire ? – comme un échec. J’ai l’impression de ne pas me donner à fond, de ne pas tout mettre en œuvre pour atteindre mon but.

Je suis très dure avec moi-même, c’est plus fort que moi. J’ai du mal à m’accorder un repos qui m’aiderait à repartir de plus belle et j’ignore malgré moi les signaux qui me préviennent que je suis en train de « tirer sur la corde ».

Je ne vous cache pas que ce n’est pas simple au quotidien… Mais j’ai l’espoir de dépasser ça avec du temps et du travail sur moi.

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🔷La communication sur les réseaux sociaux 🔷

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J’adore préparer des posts, et encore plus des visuels pour mes réseaux sociaux ! J’ai la chance d’arriver avec assez de facilité à tenir un planning de publication et je peux dire sans me vanter que je suis régulière.

Malgré tout, il doit y avoir quelque chose que je fais mal, car pas moyen de décoller en termes de visibilité et d’engagement… et ce même après avoir appliqué plusieurs conseils, méthodes et formations.

C’est le jeu, ma foi ! Et pour être tout à fait honnête, depuis quelque temps, j’ai un peu laissé tomber la stratégie pour retrouver plus d’authenticité avec des posts qui me plaisent et me parlent avant tout, ainsi qu’un rythme plus à ma convenance.

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🔷Me vendre 🔷

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Timide en amélioration et personne de nature réservée, parler de moi, de mon travail ou de mes œuvres de vive voix ne m’est pas aisé. Pas très pratique en salon, vous en conviendrez…

Souvent, j’ai du mal à savoir quand prendre la parole lorsque quelqu’un s’arrête devant ma table pour regarder l’un ou l’autre titre. J’ai déjà fait des progrès, j’en ferai d’autres… mais force m’est de constater qu’il y a encore du boulot.

Croyez-y pour moi !

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🔷Vendre en ligne 🔷

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Si vous avez une solution, je suis preneuse, ah ah !

Blague à part, si je ne me débrouille pas trop mal lors des évènements littéraires malgré ce que je vous explique juste au-dessus, je vends très peu d’ouvrages en ligne : zéro à trois ebooks par mois via Kobo et peut-être cinq ebooks et livres imprimés par an sur Amazon.

Parce que je communique de la mauvaise façon à ce sujet ? Pour une autre raison ?

J’avoue que la cause m’échappe encore.

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🔷Gagner ma vie avec mon activité 🔷

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Là, je ne suis clairement pas la seule dans le cas ! Et pour cause : vivre de sa plume est quelque chose d’extrêmement compliqué, tou(te)s les auteurs/autrices vous le certifieront.

Cette vérité, hélas, nourrit beaucoup mes doutes et la pression que je me mets. Je refuse d’oublier ce qui est mon top goal de vie. Je suis peut-être une rêveuse naïve invétérée, mais je m’accroche à ce but comme un koala.

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Pfiou… Cet article n’était pas simple à écrire ! Je vous remercie d’ailleurs si vous l’avez lu jusqu’au bout.

Rencontrez-vous aussi des difficultés dans votre métier, votre passion ou votre activité ? Parvenez-vous à les identifier et à mettre des choses en place ?

Si vous voulez en discuter ou dire quelque chose par rapport à cet article, n’hésitez pas, mes commentaires vous sont ouverts !

Et dernière question pour la route : aimeriez-vous voir lire l’article inverse, sur mes facilités et mes forces en tant qu’autrice ?

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Étais-je destinée à devenir autrice ?

Étais-je destinée à devenir autrice ?

Les signes qui ne trompent pas

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Voilà un titre d’article qui sort tout de suite les grands mots !
Néanmoins, je l’aime bien.

Je vous rassure quand même : l’idée ici n’est pas de me lancer dans une diatribe sur le destin ou le libre arbitre… Non non.
Il m’est simplement venu une question à l’esprit lors d’un moment où je me perdais dans mes pensées : y a-t-il eu, dans mon enfance, des indices – des « signes » – de la profession que j’exerce actuellement ?

La réponse, après réflexion, s’est avérée positive.

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🔷 J’inventais des scénarios précis pour jouer à la Barbie 🔷

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Dès que ma petite sœur et moi sortions nos poupées pour jouer, je développais des scénarios détaillés pour leurs aventures.

Et je dois bien l’avouer, je détestais qu’on ne les mette pas en scène.
C’était « mon » moment, si je peux l’exprimer ainsi.

Aussi, Delphine, si tu passes par-là, encore une fois, je suis désolée pour toutes ces heures où tu as dû suivre mes idées sans avoir le droit de protester !

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🔷 Je ne m’endormais jamais sans inventer une histoire dans ma tête 🔷

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C’est toujours le cas, en vérité.
Pas moyen de m’endormir sans rêvasser un peu avant. C’est mon moment favori de la journée, celui où je me détends le plus.

En fouillant dans ma mémoire, j’ai réalisé que j’ai commencé ce « jeu » toute petite…

Au départ, je donnais vie à mes peluches dans ma tête (passion peluches, bonjour !).
Grosse alerte divulgâchis : il s’agissait presque toujours d’animaux perdus ou abandonnés que je sauvais/recueillais !

Je suis ensuite passée à ce qui se rapproche beaucoup, avec le recul, à des fanfictions non écrites.
D’abord sur l’univers de « Bob et Bobette », des Bds dont ma mère fait la collection et que j’ai dévoré en un temps record lorsque j’étais enfant.
Puis dans celui de « Harry Potter » – j’ai vécu une grande partie de ma jeunesse le nez dans cette saga !

Enfin, et plus tard, c’est en créant mes propres intrigues, avec des personnages originaux, que je finissais (et finis toujours) par m’endormir.
Certains ont même terminé sur le papier…

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🔷 J’avais une véritable passion pour le fait de chercher des formes dans les nuages 🔷

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Ça m’arrive encore, je l’avoue, mais beaucoup moins.
Je ne prends plus autant le temps de me poser et de lever le nez.
À tort, peut-être…

Quoi qu’il en soit, j’aimais tout particulièrement deviner un personnage, un animal ou une créature dans la forme adoptée par l’un ou l’autre nuage.
Et si ce que j’apercevais semblait en mouvement ou en train d’interagir avec un deuxième nuage, c’était deux fois mieux !

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🔷 Le moment que je préférais dans mes jeux de type « Barbie » était lorsque j’installais tout en songeant aux intrigues que j’allais créer 🔷

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Eh oui.
Si je jouais seule à la Barbie, aux Playmobil ou autre, je m’amusais plus pendant que je mettais mes affaires en place et imaginais les histoires que je voulais inventer qu’en jouant réellement.

Ce n’est sans doute pas pour rien, du coup, que les phases « imagination » et « planification » sont maintenant mes préférées dans le processus de création d’un roman !

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🔷 Je rêvassais très souvent 🔷

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Il suffisait d’un rien pour que je me perde dans mes pensées et oublie ce qui m’entourait.
La Lune était presque ma deuxième maison.

Bon, soyons honnêtes, je m’y aventure encore souvent.
Mais plus avec la même intensité.
L’abandon s’est transformé avec le temps. Il est devenu plus volontaire et contrôlé, je dirais.

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🔷 Je rédigeais des tas de trucs ! 🔷

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Ça allait des cartes d’identité de mes peluches (les fameuses !) à des textes sans queue ni tête plein de fautes d’orthographe, en passant par des listes de tout et rien…

En fait, tant que je scribouillais, j’étais contente !

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Ça fait quelques signes, tout ça. Vous ne trouvez pas ?

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Allez, discutons un peu de vous, maintenant.

Vous avez déjà tenté de repérer ce genre d’indices dans votre enfance par rapport à votre métier actuel ?

Si oui, quels sont-ils ? Et quelle profession exercez-vous, d’ailleurs ?

On se retrouve dans les commentaires pour en parler ?

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À bientôt !

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