Ce qui me met en peine (et ce n’est pas grave)
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Et si, pour une fois, on parlait un peu de ce qu’on a plutôt l’habitude de cacher ?
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Parce que j’aime montrer les coulisses de mon métier…
Parce que j’ai envie d’être la plus transparente possible avec vous…
Parce que les réseaux sociaux nous poussent à ne montrer que le côté instagrammable des choses…
Parce que c’est une réalité et qu’il n’y a pas à en avoir honte…
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Voici dans cet article les difficultés que je rencontre en tant qu’autrice, du premier jet à la vente de mes livres.
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🔷 Écrire certaines scènes 🔷
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Plus précisément : les scènes d’action, celles où beaucoup de personnes interviennent et les passages plus descriptifs…
Chaque auteur/autrice à ses forces comme ses faiblesses – nous avons tous notre unicité ^^… Et puisqu’on est à pour évoquer les faiblesses, les miennes sont clairement celles que je viens de vous citer.
Ça ne veut par chance pas dire que je n’y arrive pas, mais bien que ces points me demandent plus de temps et de travail, voire retravail.
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🔷Faire une fin assez développée 🔷
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Je vous avoue tout : je n’y parviens jamais du premier coup ! Les derniers mots d’une histoire me demandent toujours un deuxième jet.
Parce que je suis trop pressée de mettre le point final ? Parce que j’ai « peur » d’étirer et fais l’inverse sans le vouloir ? Parce que j’ai besoin de coucher la fin dans les grandes lignes pour réussir à la développer ? Parce que l’idée de cette fin me rend fébrile après avoir investi autant de temps sur un projet ?
Je n’en suis pas sûre moi-même !
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🔷Les doutes et le manque de confiance en moi 🔷
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On arrive à ma bête noire…
Si les doutes sont normaux, s’ils font partie du processus créatif, qu’aucun(e) auteur/autrice n’y échappe, et si l’écriture est un métier où la remise en question est perpétuelle, je mentirai pourtant en affirmant que je ne me laisse pas handicaper par tout ça. Eh oui…
Au quotidien, je suis une personne très anxieuse, pleine de craintes et d’angoisses. Je travaille là-dessus, je vous rassure mais, comme pour tout… il y a des hauts et des bas. Et parfois, une petite hésitation sur une histoire, un paragraphe que je trouve moins bon à la relecture, une incohérence dans le premier jet, un coup de mou, un retard minime même si non impactant, etc. peut me figer et m’empêcher de mettre la main à la pâte un jour ou plus. Je deviens incapable de me raisonner : j’éprouve le sentiment que ce que je fais est nul, que personne ne voudra me lire ou n’aimera mes livres, que tout est vain…
Croyez-moi, je déteste être en comme ça ! Ma seule hâte est alors que ça passe.
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🔷Le perfectionnisme 🔷
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Vous avez déjà entendu le conseil qui dit de produire son premier jet d’une traite, sans le retoucher ? Que tout le travail d’amélioration s’effectue après ?
Impossible de l’appliquer ! Échec critique…
Pas moyen de continuer à avancer si je ne suis pas un minimum satisfaite de ce que j’ai rédigé avant (vous noterez la corrélation à établir avec le point juste au-dessus ^^).
Résultat : je reviens beaucoup en arrière et perds un temps énorme à penser et reformuler mes phrases. Je m’épuise deux fois plus que la « normale » sur cette étape.
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🔷La pression que je m’impose 🔷
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Sans doute mon plus gros frein.
En tant qu’autoéditée, les seules deadlines que je m’impose sont les miennes. Si je ne remplis pas un objectif à temps, personne n’en est réellement impacté, d’autant que je n’annonce aucune sortie avant d’être à mille pour cent certaine que tout soit prêt pour celle-ci.
Pourtant, une culpabilité intense m’envahit si je ne tiens pas au jour le jour le planning dont j’ai décidé… J’ai beau tenter de rationaliser la chose, puisque l’écriture est ma voie et que je rêve d’arriver à en vivre, je ressens chaque retard – imaginaire ? – comme un échec. J’ai l’impression de ne pas me donner à fond, de ne pas tout mettre en œuvre pour atteindre mon but.
Je suis très dure avec moi-même, c’est plus fort que moi. J’ai du mal à m’accorder un repos qui m’aiderait à repartir de plus belle et j’ignore malgré moi les signaux qui me préviennent que je suis en train de « tirer sur la corde ».
Je ne vous cache pas que ce n’est pas simple au quotidien… Mais j’ai l’espoir de dépasser ça avec du temps et du travail sur moi.
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🔷La communication sur les réseaux sociaux 🔷
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J’adore préparer des posts, et encore plus des visuels pour mes réseaux sociaux ! J’ai la chance d’arriver avec assez de facilité à tenir un planning de publication et je peux dire sans me vanter que je suis régulière.
Malgré tout, il doit y avoir quelque chose que je fais mal, car pas moyen de décoller en termes de visibilité et d’engagement… et ce même après avoir appliqué plusieurs conseils, méthodes et formations.
C’est le jeu, ma foi ! Et pour être tout à fait honnête, depuis quelque temps, j’ai un peu laissé tomber la stratégie pour retrouver plus d’authenticité avec des posts qui me plaisent et me parlent avant tout, ainsi qu’un rythme plus à ma convenance.
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🔷Me vendre 🔷
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Timide en amélioration et personne de nature réservée, parler de moi, de mon travail ou de mes œuvres de vive voix ne m’est pas aisé. Pas très pratique en salon, vous en conviendrez…
Souvent, j’ai du mal à savoir quand prendre la parole lorsque quelqu’un s’arrête devant ma table pour regarder l’un ou l’autre titre. J’ai déjà fait des progrès, j’en ferai d’autres… mais force m’est de constater qu’il y a encore du boulot.
Croyez-y pour moi !
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🔷Vendre en ligne 🔷
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Si vous avez une solution, je suis preneuse, ah ah !
Blague à part, si je ne me débrouille pas trop mal lors des évènements littéraires malgré ce que je vous explique juste au-dessus, je vends très peu d’ouvrages en ligne : zéro à trois ebooks par mois via Kobo et peut-être cinq ebooks et livres imprimés par an sur Amazon.
Parce que je communique de la mauvaise façon à ce sujet ? Pour une autre raison ?
J’avoue que la cause m’échappe encore.
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🔷Gagner ma vie avec mon activité 🔷
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Là, je ne suis clairement pas la seule dans le cas ! Et pour cause : vivre de sa plume est quelque chose d’extrêmement compliqué, tou(te)s les auteurs/autrices vous le certifieront.
Cette vérité, hélas, nourrit beaucoup mes doutes et la pression que je me mets. Je refuse d’oublier ce qui est mon top goal de vie. Je suis peut-être une rêveuse naïve invétérée, mais je m’accroche à ce but comme un koala.
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Pfiou… Cet article n’était pas simple à écrire ! Je vous remercie d’ailleurs si vous l’avez lu jusqu’au bout.
Rencontrez-vous aussi des difficultés dans votre métier, votre passion ou votre activité ? Parvenez-vous à les identifier et à mettre des choses en place ?
Si vous voulez en discuter ou dire quelque chose par rapport à cet article, n’hésitez pas, mes commentaires vous sont ouverts !
Et dernière question pour la route : aimeriez-vous voir lire l’article inverse, sur mes facilités et mes forces en tant qu’autrice ?
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