Le choix de l’autoédition

Le choix de l’autoédition

Pourquoi l’ai-je fait ?

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Si j’ai toujours été introvertie, j’ai longtemps été, en plus, très timide et renfermée. J’adorais tout autant écrire que maintenant, mais j’avais très (trop) peur du regard/jugement des autres.

Pour être totalement sincère, je ne me trouvais même pas légitime…

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Mais plus les années passaient, plus je réalisais qu’inventer des histoires et les rédiger était ce que je voulais faire de ma vie.

Alors quand je me suis aperçue que je ne me sentais pas capable d’envoyer le moindre texte à une quelconque maison d’édition — tant je doutais de moi et de ma place dans le milieu -, c’était un peu comme si tout s’effondrait autour de moi : mes espoirs s’envolaient avant d’avoir eu une petite chance de se concrétiser…

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J’ai évidemment essayé de travailler sur mes peurs et de me « raisonner ». J’ai pris un grand nombre de renseignements sur les éditeurs qui m’intéressaient à l’époque, puis sur le monde éditorial en général. Tout ça pour me motiver et être enfin « parée » !

Rien à faire… Échec critique ! L’impression que j’étais trop insignifiante et novice pour faire partie du milieu littéraire ne me quittait pas.

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Un jour, pourtant, une connaissance qui écrivait aussi m’a parlé de l’autoédition. Magie… Ça a peu à peu provoqué un vrai déclic dans ma tête, et je me suis mise à penser différemment.

Après tout, si je me montrais apte à gérer la publication d’un livre, sa publicité, sa diffusion, etc., et si j’arrivais à en vendre des exemplaires et à intéresser des lecteurs, est-ce que ça ne voudrait pas dire que j’aurais gagné ma légitimité à envoyer des textes en ME ?

D’un coup, j’avais quelque chose à me prouver à moi-même !

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Rassurée par l’absence de l’étape « jugement par un éditeur/comité de lecture », j’ai donc pris les choses en main avec mon premier roman achevé : « La Pierre d’Azur ».

Quelle expérience !

Non seulement j’ai acquis tout un panel de connaissances et de savoir-faire, mais j’ai aussi appris à me faire confiance et à combattre ma timidité dans la foulée ! Mieux encore, je me suis trouvée.

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Presque comme une évidence, je suis ainsi passée de « je teste une sortie en Æ pour voir si je peux y arriver et, si oui, je tente les envois en ME » à « je veux continuer dans cette voie, c’est la mienne. »

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Et aujourd’hui, je suis « maman » de plus d’une dizaine d’œuvres autoéditées.

Je m’épanouis dans mon travail d’autrice, participe à des événements littéraires qui ne cessent de m’aider à être moins sur la réserve. J’ose tenter de nouvelles choses et apprends tous les jours. Je m’accroche pour pouvoir un jour vivre de cette activité qui me fait vibrer.

Surtout, je me sens à ma place… et j’aime ce que je fais !

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2 réflexions sur « Le choix de l’autoédition »

  1. Merci du partage de cette expérience, dans laquelle je me retrouve. Je suis également passée par l’autoédition, avant de parvenir à être éditée en maison d’édition. Aujourd’hui, je repars vers l’autoédition pour plus de liberté dans certains projet.
    Le tout, en effet, est de trouver sa place 🙂

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