Ma journée type d’autrice

Ma journée type d’autrice

Comment je m’organise

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Et si je me confiais un peu sur les coulisses de mon métier ?
Savoir comment se déroule l’emploi du temps des auteurs/autrices vous intéresse ?
Très bien ! Si je ne peux vous parler que de moi par ici, je vous propose de découvrir… de quelle façon se passent mes journées (lorsqu’elles ne contiennent pas d’imprévus, du moins 😛) !

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🔷 Le réveil 🔷

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Commençons par le début (soyons logiques, en d’autres termes 😊)

Comme beaucoup, j’ai moi aussi une « morning routine ».
Elle n’est pas palpitante, elle n’est pas folichonne… mais elle me permet de prendre le temps de m’éveiller pleinement, de me mettre au travail dans la sérénité.

Ainsi, lorsque j’ouvre les yeux (naturellement ; j’ai décidé depuis un bout de temps de faire confiance à mon horloge interne et de ne plus me lever en sursaut avec la sonnerie du réveil. J’ai la chance de pouvoir le faire, et mon corps m’en remercie), je m’accorde un moment supplémentaire sous la couette, à câliner ma chienne Lady et à flâner sur mon téléphone (souvent, je traîne sur les réseaux sociaux ou je joue à un petit jeu, comme « Super Starfish » !)

Je prends ensuite le temps de sortir ma Didi, de manger un petit-déjeuner et de m’apprêter.

Et voilà ! Je suis parée à accomplir mon « planning » du jour !

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🔷 La matinée 🔷

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Je réserve cette partie du jour aux tâches que j’accomplis à mon bureau, avec mon ordinateur fixe.
Corrections, préparatifs divers, planifications… Tout y passe !

Bien installée sur ma chaise, j’allume une bougie parfumée, me plonge dans le calme, puis commence, si j’ai des corrections sur le feu, à traquer sans relâche fautes, coquilles, incohérences, lourdeurs, etc. !

Vient alors la gestion de ma communication. Un boulot souvent sous-estimé : il est plus chronophage et demande davantage de temps et d’investissement qu’on ne l’imagine. Surtout quand son activité est avant tout l’écriture.
Je ne sais pas vraiment si je suis arrivée, au fil des années, à bien maîtriser cet aspect du métier d’autoéditée, ni si je fais les choses aussi convenablement qu’elles peuvent l’être, mais j’y prends du plaisir et aime échanger avec vous quand les algorithmes me le permettent, et je crois que c’est le principal.

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🔷 L’après-midi 🔷

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Après le repas de midi, je m’accorde en général une pause lecture, le temps d’un chapitre ou deux.

Débute, juste après, ma séance écriture du jour.
Celle-ci se déroule en deux temps : armée de ma tablette et de son clavier Bluetooth, j’écris, me pose pour un café à 15 h (pour recharger mes batteries ou encore me réchauffer en hiver), puis écris à nouveau jusqu’à ce que je sente que je commence à « tirer », un signal qui m’indique que ma muse a besoin de souffler.

Autrefois, je l’avoue, je comptais mes mots, je visais un objectif précis et quotidien pour m’estimer satisfaite.
Aujourd’hui, mon mantra est « au moins une phrase… et bien plus si l’inspiration, l’envie et la motivation sont au rendez-vous ! »
J’aspire à être régulière, à tenir sur la durée et à ne jamais perdre de vue le plaisir d’écrire.

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🔷 La soirée 🔷

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Une fois le dernier repas du jour pris, j’aime parcourir ce que j’ai rédigé dans l’après-midi.
Comme une sorte de « première relecture », cet exercice me sert à affiner mes scènes, à me laisser réfléchir à leur suite, et à garder ma détermination !

Et quand j’ai terminé, là, ma journée de travail s’arrête.
Je saute dans ma douche… puis profite du reste de ma soirée pour lire des chapitres en plus, regarder un film ou un épisode, jouer à un jeu de société (ou écrire encore un petit peu en compagnie de mon amie Elia Lasserre si l’envie et la motivation sont là, pour le plaisir).
Bref, je me relaxe avant l’heure du coucher, déjà prête à recommencer le lendemain.

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Voilà, vous savez tout !

Avez-vous aussi vos habitudes dans les activités que vous exercez ?
Une routine au quotidien ?

Dites-le-moi en commentaire.

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2 réflexions sur « Ma journée type d’autrice »

  1. J’ai trouvé ta journée type très intéressante et très inspirante ! Chez moi c’est un peu plus chaotique, notamment parce que je donne des cours en ligne et qu’ils ne sont jamais à la même heure, alors c’est difficile d’avoir une routine fixe ou une journée type.

    J’aime bien la phrase « jusqu’à ce que je sente que je commence à « tirer » ». Je vois totalement ce que ça fait ! Ce moment où on sent qu’on est moins dedans, que ça sort moins bien, qu’on commence à avoir besoin de réfléchir un peu plus… C’est le moment où on sort du « flow » et où on sent effectivement qu’il est temps de faire une pause ou d’arrêter pour la journée.

    J’aime aussi l’idée de relire le travail de la journée, mais j’avoue que je ne le fais jamais. Une fois que je suis sortie du flow, je suis fatiguée (voire « vidée » de toute énergie créative) et j’ai trop peur d’être déçue de ce que j’ai écrit… Je préfère garder ça pour un autre jour : quand je relis l’esprit reposé, je suis généralement mieux apte à accepter le travail de réécriture nécessaire 🙂

    1. Les cours en ligne doivent beaucoup jouer sur ton organisation, je l’imagine bien.

      C’est tout à fait ça !

      J’aime bien ta façon de faire aussi.
      De mon côté, même si certains jours, ce n’est pas évident de se remettre dedans pour relire le travail de la journée, c’est surtout que j’ai tendance à ne pas pouvoir continuer à écrire tant que je n’ai pas relu ce qu’il y a juste avant la scène auquel dois m’atteler… et l’idée de relire juste avant d’écrire me casse un peu dans ma motivation, alors le faire le jour même m’aide beaucoup ^^

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